Jacques Mignerey, élève à l’école Jean Macé Grenoble, dans les années 50

Jacques Mignerey

 

Bonjour à tous !
J’ai comme vous été élève à l’école Jean Macé. J’ai même habité dans l’école puisque mon père y était instituteur de 1951 à 1959.
Je vous apporte un témoignage sur ce que j’ai vécu à l’époque.
Effectivement, il y avait des douches au premier étage. C’était le seul endroit d’ailleurs où l’on pouvait trouver de l’eau chaude dans l’école.Je me souviens que mes parents m’envoyaient en chercher dans un gros arrosoir en zinc.
Il y avait au même étage une salle de gymnastique avec des espaliers. A la suite de la visite médicale, on envoyait les enfants de l’école y faire des séances de gymnastique corrective pour leur redresser le dos.
Je me souviens aussi de la place au milieu de la cité qui était le théâtre de parties de foot (*) mémorables et d’un jeu qui a aujourd’hui disparu : le quinet. C’était un morceau de bois d’une vingtaine de centimètres taillé aux deux extrémités. On tapait sur ces bouts effilés pour le faire décoller. On marquait autant de points qu’il y avait de pas entre le point de départ et le point de chute du quinet.
Je me souviens aussi de l’épicerie « Chez Guénaff », située dans les immeubles de la cité les plus proches du quai. On y achetait des petits caramels au lait très plats qui coûtaient 1 centime l’un, du coco dans des petites boîtes en fer et des « mistral » dans des petits sachets en papier.
(*) A l’époque, nous avions deux équipes de foot dans l’école. Nous avions gagné plusieurs fois le championnat départemental USEP. Mon père qui était un ancien joueur nous entraînait tous les jeudis sur le stade MERGER. Nos principaux rivaux étaient les gars de la Buisserate de l’autre côté de la passerelle du chemin de fer.