Les Nouvelles de Grenoble (novembre 2000)
Le Journal des Instituteurs (JDI – N°8 – avril 2000)
Le Dauphiné Libéré (24 novembre 1998)
Le Dauphiné Libéré (31 décembre 1998)
Les nouvelles de Grenoble (janvier 1999)
Le Dauphiné Libéré (24 février 2000)
janvier 1999 |
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Après les « CATE » (contrat d’aménagement du temps de l’enfant), voici les « CEL » (contrats éducatifs locaux), dispositif mis en place par une circulaire ministérielle de juillet 1998, associant les ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, de l’Education Nationale et de la Ville, et visant à rendre cohérents les dispositifs existant déjà en matière d’activités périscolaires. Le 20 décembre dernier, le conseil municipal de Grenoble, autorisait le maire à signer le CEL, ce qui devrait être effectivement fait courant mars.
« Le CEL doit obliger à travailler ensemble les gens qui ont une fonction éducative, enseignants, animateurs socioculturels, éducateurs sportifs, etc…« , résume Roger Merlin, adjoint à la vie scolaire. Mais pour avoir de la crédibilité, les CEL doivent être en forte relation avec les projets d’école. La première entrée, c’est le temps de restauration scolaire, entre midi et deux, mais les activités peuvent aussi avoir lieu le soir après l’école, le mercredi, voire pendant les petites vacances scolaires. |
Il vaut mieux que ça soit une structure extérieure à l’école, mais très proche de l’école, comme le Centre loisirs et culture de Malherbe, par exemple, qui porte le CEL. Cela veut dire aussi qu’on ouvre l’école au quartier, qu’on utilise des salles d’école et du matériel technologique hors du temps scolaire. L’école n’est plus une chapelle, et c’est vrai que cetains enseignants ont un peu peur qu’on vienne « chez eux ». Mais à Malherbe, la salle informatique est ouverte le mercredi, et ce n’est pas pour cela que les ateliers ne fonctionnent pas le jeudi matin !«
Actuellement, « environ un quart des écoles de Grenoble ont ou sont en train de mettre en oeuvre un CEL« , ajoute l’élu, « même si on constate une prudence extrême de certaines écoles. Parmi les pionniers, on peut citer Malherbe, Jean Macé (lire par alleurs), ou encore Abbaye-Jouhaux / Bajatière, avec un projet multiple et très riche impliquant aussi le collège et le centre social« . |
Tout cela a un coût, bien évidemment : pour la Ville, environ 1,3 millions de francs (MF) par an pour ce qui existe actuellement, « mais cela résulte surtout de la réorganisation du potentiel existant, éducateurs sportifs municipaux, structures socioculturelles, bibliothèques, etc… C’est surtout un redéploiement de moyens humains et matériels qui existent déjà. Il faudrait maintenant faire rentrer les clubs sportifs dans le dispositif, si possible avec leurs propres moyens actuels, poursuit Roger Merlin. Si on généralisait le CEL à toutes les écoles pour le temps du midi, cela représenterait un surcoût de 4 à 8 MF pour la Ville. Quant à l’Education Nationale, elle est pleinement associée, puisque la présence de ses aides-éducateurs (« emplois jeunes ») est indispensable dans les CEL ». Les textes ministériels précisent par ailleurs que, pour l’usager, on doit « tendre vers la gratuité« . V.P. |