Claude Daurel (1935 à 1940) En pianotant sur Internet, je suis arrivé par hasard sur votre site web. Bien entendu, pour moi, trouver un document parlant de l’école Jean Macé de Grenoble et sollicitant les « Anciens » de cette école, je m’empresse de répondre à cette demande. Depuis fin 1932, nous habitions avec mes parents ce qui était alors la Cité des Abbatoirs et qui allait devenir la Cité Jean Macé – très exactement au Bâtiment B3 – au 2ème étage droit en regardant la façade. C’est maintenant le n°12 de la rue Ernest Hareux. J’ai dit plus haut qu’il s’agissait d’un ensemble très moderne – Les photos parlent d’elle-mêmes : classes spacieuses aux grandes baies, chauffage central, grands lustres, bureaux fonctionnels, pour l’époque beaucoup d’écoliers de notre âge n’avaient pas cette chance. Vous comprenez pourquoi je garde un souvenir ému de cette période de ma jeunesse et suis heureux de parler d’un temps où le Maître était respecté, où les éventuelles punitions n’étaient pas remises en cause par le « Paternel » qui aurait eu plutôt tendance à en ajouter. J’ai quitté la Cité en 1948, je venais d’avoir 20 ans. Etant fils unique, j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre des études secondaires et remercie mes parents, gens modestes, de me l’avoir permis car il faut que je précise qu’avec tous mes copains de ces années, nous n’étions pas des « Nantis », les temps étaient durs, et lorsqu’on habite un HLM, on ne roule pas sur l’or. Mais je suis certain que si – pourquoi pas – l’un de mes camarades de cette époque lit mon texte, il sera d’accord sur tout cela. A regarder les photos, à voir comme nous sommes fagotés, il est inutile d’en rajouter. Et pourtant, nous étions heureux. Claude Daurelle (qui habite aujourd’hui dans la région de Marseille) |
Sur cette photo, Claude Daurelle est le premier à gauche |